mardi 29 novembre 2016

La gloire de Dieu...

La représentation de la gloire de Dieu dans la peinture classique a toujours été faite avec les myriades des anges dans une louange extatique. Louange extatique qui me laisse toujours un arrière goût d'éther, d'évasion du réel, de fuite du réel.
De plus en plus en parcourant les rues, en battant les campagnes où j'essaie de communiquer l'amour d'un maître qui me séduisit un jour je prends le temps de regarder les hommes et les femmes de cette réalité. Alors cette belle, que dis-je?, magnifique phrase de Saint Irénée de Lyon résonne dans mon cœur et m'arrache  un sourire (j'ose dire innocent):
"La gloire de Dieu c'est l'homme debout"
Où l'homme est-il debout sinon dans le quotidien où il doit se dresser dans chaque circonstance ?
- Se dresser pour se lever et prendre la posture du bipède qui lui est propre.
- Se dresser pour faire front au monde dans quête de survie comme dans sa quête de justice.
- Se dresser aussi pour se domestiquer en vue d'un apprivoisement mutuel.
- Se dresser finalement pour se plonger dans cet infini (au-delà, en-deçà... à chacun sa géographie spirituelle et psychologique) qui le fait surhomme...
L'homme debout car sa gloire à lui "c'est Dieu vivant".
Oui saint Irénée, l'homme debout c'est Dieu vivant sur notre terre.